Bien entendu, faire appel à un praticien qualifié est une condition indispensable pour éviter les complications en théorie possibles (infection, déplacement de la prothèse, troubles de la cicatrisation…) et donc pour conserver les implants mis en place sur une durée importante. Par ailleurs, la qualité des prothèses utilisables en France est aujourd’hui strictement encadrée d’un point de vue légal.
Il n’en reste pas moins que, après l’intervention, la patiente doit être suivie à intervalles fixes, la fréquence des examens cliniques et des échographies et/ou mammographies étant définie conjointement par le chirurgien et le gynécologue, en fonction des antécédents médicaux et de l’âge du sujet. Le but de ces contrôles est de pouvoir détecter de façon précoce tout problème éventuel qui nécessiterait l’extraction des prothèses, qu’elles soient ensuite remplacées ou non.
C’est notamment le cas lorsqu’un risque avéré de rupture apparaît ou que celle-ci a déjà eu lieu. De même, si la coque qui se forme naturellement autour de l’implant exerce une pression excessive sur la prothèse, induit des douleurs, déforme le sein ou en altère la souplesse, l’extraction devient alors nécessaire.
Certains symptômes doivent par ailleurs déclencher une prise de rendez-vous immédiate avec le praticien, notamment l’apparition de rougeurs, de douleurs ou encore d’une sensation de tension anormale. Il peut alors s’avérer nécessaire de réaliser une échographie ou une mammographie pour, sur la base des résultats, décider du retrait de l’implant ou non.