Contrairement à une idée préconçue, même lorsque l’intervention consiste à modifier le squelette de la pyramide nasale en travaillant sur les structures osseuses ou cartilagineuses, les interventions de rhinoplastie sont globalement indolores.
Immédiatement après l’opération, l’effet rémanent de l’anesthésie suffit à prendre en charge d’éventuelles sensations douloureuses. Plus tard, si de très légères douleurs restent en théorie possible, le traitement antalgique prescrit permet de les contrôler de manière efficace.
Cette absence de douleur, bien entendue positive, est cependant trompeuse. En effet, quelle qu’elle soit, une intervention de rhinoplastie impacte potentiellement de nombreux tissus : la peau (en cas d’incisions externes), la muqueuse qui recouvre l’intérieur des fosses nasale, les cartilages (résection, greffes, pose de points de suture internes pour modifier la forme), les os, notamment quand il a fallu procéder à une ostéotomie (section osseuse).
Ainsi, si le patient peut rapidement avoir la sensation qu’il a récupéré, il n’en est rien : le processus de cicatrisation après rhinoplastie est un phénomène lent. En particulier, pour que les os et les cartilages se solidifient complètement, il faut parfois attendre presque 1 an. Il est donc essentiel de protéger son nez après rhinoplastie, en évitant strictement de le manipuler et en le protégeant de chocs éventuels.