En fonction de l’âge auquel une femme décide de réaliser sa mammoplastie, la question de l’allaitement se pose fréquemment, que ce soit pour une chirurgie de réduction ou d’augmentation mammaire.
Quelles sont les conditions pour un allaitement de qualité ?
L’allaitement est un processus physiologique, à point de départ hormonal : ces hormones de la gestation vont activer la sécrétion des glandes galactophores et des canaux lactifères, avec un développement parallèle du système vasculaire pour apporter aux cellules tous les nutriments nécessaires.
Dans un second temps, des stimuli nerveux, moteurs et sensitifs, vont venir renforcer la lactation, activant la libération des hormones de l’attachement et de l’allaitement, comme l’ocytocine et la prolactine.
Pour permettre l’allaitement, un sein opéré doit donc présenter un tissu mammaire préservé, avec ses ramifications nerveuses et vasculaires intactes.
Allaitement et réduction mammaire : à quelles conditions ?
Une chirurgie mammaire de réduction vise à éliminer une partie de la peau et du tissu mammaire, en sectionnant obligatoirement un certain nombre de vaisseaux, de petits nerfs et de canaux galactophores.
Pour autant, l’essentiel du tissu mammaire reste le plus souvent préservé et parfaitement fonctionnel, rendant l’allaitement possible. Il peut exister des exceptions, notamment si la mammoplastie porte sur des volumes conséquents, et qu’une partie des canaux lactifères finit par se fermer au cours de la cicatrisation.
Dans tous les cas, il faut attendre la cicatrisation des tissus pour envisager une lactation, soit en moyenne un délai de 6 mois après la chirurgie ayant corrigé l’hypertrophie mammaire.