La ptose des seins provient d’une perte des propriétés mécaniques de la peau, sorte de « soutien-gorge naturel », faisant que la poitrine s’affaisse sous l’effet de la pesanteur. Pour simplifier, on pourrait dire que la chute des seins provient d’une peau qui perd en élasticité ou en tonicité, avec deux grandes causes.
La ptose mammaire peut se produire sur une perte de volume, avec des seins qui se vident : c’est fréquent après un régime ou une grossesse.
Une peau ayant perdu en élasticité s’avère incapable de regalber les nouveaux volumes : le sein s’affaisse car la peau n’est plus sous tension. Si la peau conserve sa fermeté, ramener les volumes perdus grâce à une augmentation mammaire permet ainsi de redonner aux seins leur galbe, en éliminant si besoin un éventuel excès de peau.
La ptose des seins peut aussi se produire sur un volume stable, ou sur une augmentation de volume. La chute des seins est alors associée à un relâchement cutané, soit car la peau perd sa fermeté par manque de fibres de collagène, soit car la pesanteur exercée par les seins étire progressivement l’enveloppe cutanée, qui perd en tonicité. Il existe alors un excès cutané qu’il faut réséquer, avec si besoin une résection du tissu glandulaire en excès : la mastopexie s’accompagne alors d’une réduction mammaire.
C’est pourquoi la question d’un lifting mammaire avec ou sans prothèse est en réalité indissociable de la cause de la chute des seins : une pose d’implant mammaire peut traiter la cause s’il existe une perte de volume, alors qu’elle aggrave la situation sur une ptose de poitrine causée par une hypertrophie mammaire.