Au cours du cycle préopératoire, la patiente doit choisir les implants les plus adaptés à son cas. Elle bénéficie pour cela des conseils du praticien, sur la base de sa morphologie, mais aussi en pouvant réaliser des essais grâce à des prothèses externes ou l’utilisation de logiciels de simulation comme le 3D Crisalix.

C’est en premier lieu la forme des implants qui doit être décidée. Ils peuvent être ronds (hémisphériques) ou plus proches de la forme naturelle des seins, « en poire » (implants anatomiques). Cela dépend notamment de la zone de la poitrine dont le volume doit être augmenté. Quand il s’agit du haut des seins, les implants ronds sont privilégiés alors que, à l’inverse, les implants anatomiques présentent un volume plus important sur leur partie basse. L’épaisseur de la peau du sujet doit aussi être prise en compte : chez les femmes à la peau très fine, des implants ronds peuvent être plus visibles alors que l’introduction de prothèses anatomiques permet des contours plus doux et plus discrets.

Une fois la forme choisie, ce sont les dimensions des prothèses qui doivent être étudiées (diamètre, hauteur, projection…). En effet, pour obtenir un résultat naturel, il importe d’éviter les sur-corrections : l’augmentation de volume apportée doit être en adéquation avec la morphologie de la patiente.

Afin de rendre les prothèses les moins détectables possible à l’œil et au toucher, leur positionnement par rapport à la glande mammaire et au muscle pectoral doit aussi être décidée. Cela dépend bien sûr des caractéristiques de la patiente mais, de façon générale, c’est la technique dite « Dual plan » qui est aujourd’hui le plus souvent utilisée.

Elle consiste à positionner le haut de l’implant derrière le muscle, alors que la partie basse est située en arrière de la glande mammaire. Cela permet de rendre les contours de la prothèse imperceptibles, notamment au niveau du décolleté qui suit par ailleurs une pente douce avec un galbe très naturel, même quand ce sont des implants ronds qui ont été insérés.

Outre la pose de prothèses, lorsque l’augmentation de volume souhaitée est faible (une taille de bonnet au maximum), le lipofilling est une méthode qui offre des résultats extrêmement naturels. Le principe est de prélever de la graisse sur certaines zones du corps de la patiente (cuisses, culotte de cheval, ventre, poignées d’amour…) puis, après purification, de la réinjecter au niveau de la poitrine. Cette méthode évite l’introduction de corps étrangers dans l’organisme et permet par ailleurs d’obtenir un amincissement de la silhouette sur les zones prélevées.

Le lipofilling peut aussi parfois être utilisé en complément d’une augmentation mammaire par prothèses, celles-ci étant alors « enrobées » dans une couche de tissus graisseux, pour les camoufler davantage et obtenir ainsi un résultat encore plus naturel. On parle alors d’augmentation mammaire composite.