Augmentation mammaire par pose d’implants
L’augmentation mammaire par pose d’implants est la deuxième intervention de chirurgie esthétique la plus pratiquée en France après la lipoaspiration. Elle s’adresse aux femmes qui jugent le volume de leur poitrine insuffisant ou à celles qui souhaitent bénéficier d’une chirurgie reconstructrice, en particulier après ablation partielle ou totale du sein lors du traitement d’un cancer.
Le principe est de venir insérer dans la poitrine, pour en augmenter la taille, des prothèses à base de gel de silicone. Il importe de choisir avec soin la forme et le volume de ces implants, afin d’obtenir le résultat le plus naturel possible et le plus adapté à la morphologie de la patiente. Des logiciels comme le 3D CRISALIX permettent pour cela de réaliser des simulations au cours du cycle préopératoire. Il est aussi possible pour la patiente de faire des essais avec des prothèses externes.
Lipofilling mammaire
Le lipofilling mammaire est une méthode qui consiste à prélever de la graisse sur certaines zones du corps de la patiente (cuisses, culotte de cheval, poignées d’amour…). Ces tissus graisseux sont alors purifiés (centrifugation, décantation…), rincés au sérum physiologique puis réinjectés au niveau de la poitrine pour en augmenter le volume.
Cette méthode permet une augmentation mammaire d’une taille de bonnet au maximum et s’adresse donc aux patientes qui ne souhaitent bénéficier que d’une augmentation de volume modérée. Le lipofilling mammaire présente l’intérêt d’être complètement naturel, sans introduction de corps étrangers dans la poitrine. Par ailleurs, puisque les greffons proviennent du corps de la patiente elle-même, il n’existe aucun risque de rejet. Enfin, dans la mesure où le prélèvement se fait sur des zones du corps riches en graisse, le lipofilling induit un affinement de la silhouette.
Augmentation mammaire composite
L’augmentation mammaire composite est une technique hybride. Elle combine la pose d’implants et le lipofilling. Plus précisément, les prothèses introduites sont ensuite enrobées par une couche de tissus graisseux, afin de les rendre encore moins détectables à l’œil et au toucher.