La réduction mammaire est une mammoplastie relativement simple, qui consiste à retirer des volumes excédentaires : le chirurgien enlève les tissus adipeux et mammaires en excès, résèque la peau en trop, avant de repositionner l’aréole et de refermer l’incision.
Cette intervention chirurgicale reste globalement peu douloureuse, car elle se situe dans les plans pré-musculaires, sans toucher aux muscles pectoraux. C’est pourquoi la prise d’antalgiques basiques, comme le paracétamol donné après une réduction mammaire, suffit normalement à assurer une convalescence confortable.
Sensation de chaleur ou douleur après réduction mammaire : l’inflammation
Une mammoplastie de réduction, comme toute opération, déclenche une réaction inflammatoire, dont les composantes principales sont la chaleur, la douleur, et la tuméfaction : l’œdème donne un gonflement des seins.
Ces symptômes sont marqués la première semaine et s’estompent rapidement.
Il peut y avoir aussi parfois de petits bleus douloureux au toucher : leur disparition prend 5 à 10 jours.
Sensation de brûlure après réduction mammaire : les sections nerveuses
Toute résection tissulaire s’accompagne obligatoirement de l’incision de petits vaisseaux et de petits nerfs. Pour éviter les saignements et limiter l’inflammation, les vaisseaux sont aussitôt cautérisés ou ligaturés, avec une hémostase parfaitement contrôlée. Les petits nerfs sectionnés ne peuvent être traités : il faut attendre leur cicatrisation naturelle. C’est leur inflammation qui peut déclencher des sensations de brûlures ou de petites décharges électriques après une réduction mammaire, une augmentation mammaire ou un lifting des seins : c’est normal.